Comment créer un champ lexical et quelle est son utilité ?

 

Un champ lexical efficace au service du référencement naturel

 

 

Dans le monde du SEO, le champ lexical occupe une place de choix. Il est parfois confondu avec le champ sémantique. Lorsqu’on les distingue, on comprend ce que doit contenir un article afin qu’il soit bien positionné dans les résultats des moteurs de recherches. Bien préparé, un champ lexical constitue une base de travail incontournable pour la rédaction d’un texte.

 

Un champ lexical, qu’est-ce que c’est ?

 

La notion de champ lexical évoque le lexique, et donc le vocabulaire. Composé de quelques mots-clés, ce champ désigne un groupe de mots, en relation avec votre thème de prédilection. Pour le référencement, ce travail va favoriser une bonne compréhension de votre contenu, non seulement par les lecteurs, mais aussi par les moteurs de recherche.

 

Ainsi, la richesse de votre article repose sur l’étendue et la variété du vocabulaire choisi. Tournez-vous vers les dictionnaires des synonymes afin de vous emparer pleinement de votre sujet. Restez bien sur votre thématique.

 

Un mot donné peut appartenir à différents champs lexicaux. Par exemple, le mot «soleil» trouvera sa place dans le champ lexical de «vacances d’été» mais aussi dans «astres et planètes», «brûlure au premier degré» ou encore dans «bienfaits de la lumière», etc…

 

De fait, les termes connexes d’un champ lexical peuvent être des synonymes, des expressions, des mots dérivés ou des mots de filiation, des adjectifs ou encore des adverbes. Leurs caractéristiques sémantiques permettent de les grouper sous un même intitulé générique. Un champ lexical doit contenir au minimum deux mots.

 

 

Exercice de style

 

Je vous propose un petit exercice simple qui illustre à la fois la notion de champ lexical et celle du thème. Tout d’abord, amusons-nous à bâtir un champ lexical sur le thème «vacances en famille». Comme pour chaque thématique, l’exercice nous oblige à créer plusieurs groupes, ou catégories de mots. Notamment, le groupe du lieu de vacances : «mer, montagne, campagne, à l’étranger…». Le groupe du logement : «location, camping, hôtel, gîte…».

 

 

Puis celui des activités : «baignade, bateau, ski, plongée, randonnée…». D’autres catégories telles que «repos, congés, temps libre…», sans oublier «sérénité, apaisement, détente, liberté…» ou encore «famille, enfant, parent…», «soleil, chaleur, bronzage, sable, plage…», «trajet, essence, parcours, voiture, autoroutes…», etc.

Les groupes sont nombreux et la liste de mots infinie. Généralement, ce premier essai vous permet de récolter 300 à 500 mots.

 

Ensuite, vous allez les trier pour ne conserver que ceux qui font écho à votre projet de rédaction. Si votre texte concerne des vacances en famille «au bord de la mer », vous exclurez naturellement «montagne, ski, hiver, neige…». Puis, si votre choix se porte vers des vacances en famille, au bord de la mer, «en vélo», ce sont les mots «voiture, essence, autoroutes…» qui vont disparaitre.

 

À force de préciser votre projet, peu à peu, cette longue liste va diminuer pour ne compter plus qu’une centaine de mots, voire moins. Finalement, votre champ lexical prend forme grâce à ce travail d’affinage.

 

 

Lexical ou sémantique, sortez de la confusion

 

Toutefois, les notions de champ lexical et de champ sémantique sont souvent confondues. Pourtant, le champ lexical décrit des relations entre plusieurs unités lexicales. Comme nous l’avons vu plus haut, c’est un groupe de mots se rapportant à une même idée, une même notion.

 

 

Le champ lexical de «peinture» par exemple contiendra, entre autres, les mots «toile», «pinceau», «lumière»,  «mur», «exposition», «couleurs», «artiste», «création», «maquillage», etc.

 

Alors que le terme champ sémantique caractérise le fonctionnement propre à une unité lexicale. Il recouvre l’ensemble des sens d’un mot donné par le dictionnaire. Par exemple, le champ sémantique de «peinture» pourrait contenir «bâtiment», «huile», «hydrofuge», «acrylique», «laque», etc.

 

 

Là, je devine que vous saisissez la nuance. Votre champ lexical doit refléter fidèlement votre thématique.

 

 

Quelle est l’utilité de créer un champ lexical ?

 

Construire un champ lexical offre plusieurs avantages. De toute évidence, il enrichit le vocabulaire d’un contenu afin d’éviter les répétitions et les redondances. De plus, il donne accès à une meilleure compréhension du lectorat, mais aussi des moteurs de recherche.

 

N’oubliez jamais que les robots, eux aussi, doivent vous comprendre. Ce travail assure une cohérence thématique optimale à votre texte. De surcroît, cet exercice établi en amont de votre rédaction, vous permet d’appuyer une impression ou une idée, d’accentuer une émotion ou une sensation ou encore de caractériser un lieu ou un personnage.

 

 

Technique de construction

 

 

Pour ma part, je dirais qu’il existe 3 étapes majeures pour l’élaboration d’un champ lexical. Chacune d’elles réclame bon sens et logique. Concentrez-vous sur votre thématique et n’en dérogez pas, au risque de perdre en cohérence.

 

 

Étape 1 : le vrac

Allez, papier, crayon ! À l’instar de l’exercice de style pratiqué plus haut, vous devez préciser le positionnement de votre thème. De quoi parle votre contenu ? Surtout, lâchez-vous. Dessinez un large spectre autour de votre idée et listez tous les mots qui y font référence.

 

Et votre concurrence, quels termes utilise-t-elle pour parler du même sujet ? Ne la négligez pas, en découvrant ses contenus, vous pouvez vous distinguer et vous démarquer. Pensez aussi à interroger Google Ads. Il vous indique le volume de recherches sur vos mots-clés. Travaillez en équipe. Deux cerveaux valent mieux qu’un.

 

Oui, vous avez retenu plusieurs centaines de mots et cette épreuve a tout d’un puits sans fond. Pas de panique, jusque-là, tout est normal.

 

 

Étape 2 : le tri

Maintenant, vous devez trier cette vaste base de travail par catégorie et la faire fondre. Groupez vos mots par idées et par contextes. Supprimez tout ce qui vous semble flou ou lointain de votre objectif. Remplacez les termes techniques par des mots communs, fréquemment utilisés par les internautes lors de leurs recherches.

 

Si vous avez bien travaillé, votre base a réduit de moitié, voire un peu plus. Le dernier classement qu’il vous reste à organiser, c’est la pertinence des mots que vous allez conserver. Sélectionnez uniquement les mots les plus couramment utilisés dans les requêtes du web. Renseignez-vous, il existe des outils gratuits pour connaitre les volumes de recherche d’un mot-clé, par période et par emplacement géographique.

 

 

Étape 3 : le semis

À ce stade, votre champ lexical est finalisé. Il se compose de moins de 50 termes. Les 50 mots-clés les plus précis, parfaitement adaptés à votre projet de rédaction. C’est le nectar de votre recherche. Les internautes et les moteurs vont les comprendre. Ils sont sensibles à leur pertinence et à leur cohérence.

 

Vous allez les saupoudrer délicatement sur votre texte. Disséminez-les avec habileté, sans lourdeur ni répétition. C’est vous qui détenez la baguette magique. Restez logique et souvenez-vous que vous écrivez avant tout pour des humains. Vous devriez alors obtenir un article riche, cohérent et personnalisé.

 

La partie technique du référencement est essentielle, mais elle est secondaire. Ce n’est qu’une fois que votre texte est achevé et optimisé que vous pouvez vous consacrer au SEO.

 

 

Qu’en pensent les moteurs de recherche ?

 

 

Nous savons tous que répéter un mot une trentaine de fois n’est d’aucune utilité. Non seulement Google détecte le keyword stuffing (oui, ça s’appelle comme ça), mais en plus, il le pénalise. Alors un conseil, restez dans les clous.

 

Aujourd’hui, un champ lexical est assimilé par les moteurs qui jaugent la richesse d’un contenu et la pertinence de ses mots-clés. Si la recherche des internautes correspond mot pour mot à l’une de vos pages, elle sera bien placée dans les résultats de recherche.

 

De la même façon, les moteurs n’aiment pas les pages truffées de publicités. Peu qualitatives, ils ne les suggèrent pas dans leurs résultats. Google et les autres mammouths du web veulent séduire et fidéliser leurs visiteurs. Dans ces conditions, ils privilégient les contenus et les sites qu’ils considèrent de bonne qualité.

 

C’est pourquoi les professionnels de la rédaction travaillent sur des bases lexicales cohérentes. Ils s’appliquent à diversifier le vocabulaire et à enrichir la sémantique de leurs contenus. C’est une pierre angulaire du SEO.

 

En fin de compte, un bon champ lexical implique le respect de quelques bases essentielles. S’atteler au travail de recherche et de sélection des mots. Ne jamais perdre son objectif de vue. Écrire avant tout pour les internautes plutôt que pour les moteurs de recherche.

De plus, il faut se souvenir que la rédaction demeure une science délicate. Quant au SEO, même s’il se rapproche de l’expérience utilisateur, il n’est puissant que s’il est invisible.

 

 

Alors, êtes-vous prêt à créer le champ lexical de votre prochain article ?

 

 

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