Connaissez-vous les différences entre un rédacteur web et un copywriter ?

 

Tout savoir sur les rédacteurs d’internet

 

Sommaire

  1. Qu’est-ce que la rédaction ?
  2. La rédaction sur internet
  3. Le casse-tête du choix
  4. Les compétences du rédacteur web
  5. Les techniques du rédacteur SEO
  6. La force de frappe du copywriter

 

 

Sur la planète virtuelle, les différences entre rédacteur web et copywriter paraissent souvent ténues. Leurs compétences semblent similaires alors qu’en réalité, elles sont complémentaires. Bien que ces professionnels travaillent souvent de concert, des nuances significatives distinguent ces deux profils. Vous allez voir que leurs priorités, leur manière de travailler et d’appréhender leurs écrits sont aux antipodes. Voici un éclairage qui vous permettra de savoir à qui faire appel pour votre site internet ou pour rédiger vos textes.

 

 

1. Qu’est-ce que la rédaction ?

 

 

Quand on évoque la rédaction, il semble qu’il existe deux façons de la percevoir. La rédaction traditionnelle sur papier, dans la presse écrite par exemple, celle qui transcende les romans, anime les livres d’histoires et illumine les recueils de poésie. Celle à laquelle on s’attache parce qu’on peut la toucher du bout des doigts, qu’elle éveille nos émotions et qu’elle nous enrichit.

 

Pour ma part, c’est la forme de rédaction la plus chaleureuse et la plus humaine, car le lecteur peut choisir le moment où il va la savourer. Au petit matin, en prenant son café, ou dans l’après-midi, allongé sur l’herbe. Un peu comme une amie de chaque instant, la lecture de cette rédaction-là nous accompagne où on veut.

 

Et puis, il y a la rédaction en ligne. Cette merveilleuse avancée technologique nous permet d’aller toujours plus vite (trop vite ?) dans nos recherches, d’accéder à toutes les informations du globe. De même, nous communiquons avec le bout du monde en quelques clics et vendons des produits et des services tout en restant chez soi.

 

Cependant, il nous faut nous prémunir d’accessoires indispensables.

Une batterie bien chargée, une prise électrique à disposition, une assise confortable, un endroit stratégique pour installer notre ordinateur ou notre tablette, une sacoche molletonnée pour nous déplacer, une souris et j’en passe.

Oublions ce délicieux projet de lire ou d’écrire sur la plage ou sur une chaise longue en plein soleil.

Nos écrans, petits ou grands, ne sont pas conçus pour cela.

 

 

Il demeure que la rédaction consiste simplement à écrire, quels que soient les supports et les intentions. Il suffit d’être compréhensible, cohérent et attrayant pour captiver un lectorat. Qu’il s’agisse de littérature ou de journalisme, d’émotion ou d’information, un rédacteur doit maitriser son art et n’a aucune obligation d’optimisation. Nombre de rédacteurs autodidactes remportent de francs succès, car ils s’appuient sur une solide culture générale et une personnalité attachante, étonnante ou drôle. Ainsi, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : oui, n’importe qui peut s’improviser rédacteur. Vous pourrez vous spécialiser dans vos thèmes de prédilection (décoration, sport, technologie, industrie, banque, santé, bien-être, cuisine, jardinage…).

 

Cela dit, une excellente maitrise de la langue française ne suffit pas. Le rédacteur est créatif et son imagination lui permet d’inventer des concepts et des histoires. Autonome dans ses recherches, en ligne et hors ligne, il est aussi curieux, sans cesse à l’affût de nouveautés et d’éléments fiables. Ses capacités à synthétiser et organiser sa collecte d’informations pour la rendre digeste sont remarquables.

 

Observateur et à l’écoute, il sait décoder la gestuelle et les comportements humains pour déceler les intentions inavouées et les maux cachés. Petit jeu de mots qui m’amuse toujours. De plus, lorsqu’il est indépendant, le rédacteur porte une casquette d’entrepreneur constituée d’une myriade de compétences managériales.

 

De nos jours, les champs d’action d’un rédacteur sont devenus extrêmement variés. Outre les écrits sur support papier, les contenus destinés à la télévision et la radio, le rédacteur écrit aussi pour… internet.

 

2. La rédaction sur internet

 

 

Le rédacteur qui travaille pour la jungle virtuelle est un rédacteur web. Il rédige tout ce qui se lit sur la toile. Il n’a pas d’objectif commercial et se concentre sur l’information qu’il diffuse, grâce à la qualité et la véracité de ses contenus. Le rédacteur web n’est pas forcément diplômé. Ses talents d’écrivain et sa capacité d’écoute peuvent suffire à l’exercice de cette profession.

Cependant, le métier requiert souvent des compétences annexes, comme la connaissance des techniques SEO. Prononcez S.I.O. Oui je sais, ça pique. Dès lors que vous souhaitez être lu par le plus grand nombre et satisfaire Google, vous avez besoin d’un rédacteur SEO. Pour faire court, ce professionnel connait par cœur le fonctionnement et le langage des moteurs de recherche. De fait, vos contenus sont pertinents et efficaces, mais en prime, Google va les servir aux internautes intéressés sur un plateau d’argent. Extraballe.

 

Ainsi, le SEO se définit comme l’optimisation de contenus pour les moteurs de recherche, on appelle cette méthode le référencement naturel. Les rédacteurs ou référenceurs SEO possèdent une licence professionnelle. Certains d’entre eux n’écrivent rien. C’est souvent le cas des experts SEO qui ne prennent en charge que l’aspect technique.

 

En outre, pour vendre un produit ou un service sur internet, les contenus devront revêtir une forme promotionnelle, voire publicitaire. La façon dont vous vous adressez à vos lecteurs joue un grand rôle sur vos ventes et sur votre image de marque. Ce travail est généralement confié à un rédacteur spécialisé, aguerri au langage commercial. Oui, je parle bien d’un concepteur-rédacteur, en anglais : un copywriter.

 

Grâce au pouvoir de ses mots, le copywriter va promouvoir et vendre un service ou un produit, comme le fait un commercial, mais en ligne ou en digital. Sans forcément parler de monétisation, le copywriter sait persuader et inciter à réaliser une action particulière : cliquer sur un lien, créer un compte sur un site, etc. Il aligne ses contenus à une stratégie marketing pour atteindre un ou plusieurs objectifs. C’est le cœur de son métier et c’est tout un art. Un bac+3 ou bac+5 peut être exigé ainsi que des aptitudes en marketing et en communication, mais le copywriter est surtout évalué sur ses résultats.

 

3. Le casse-tête du choix

 

 

Plouf plouf, du rédacteur au copywriter, lequel choisir ? Je vois déjà les sites marchands trépigner au fond de la classe pour souffler la bonne réponse. Il est vrai que ces métiers ont des compétences communes comme la créativité et la qualité du texte. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on les oppose ou pire, qu’on les confond.

 

Pour vendre et convertir des prospects, un copywriter est idéal. Les mines d’informations qualitatives sont l’apanage du rédacteur web. Un référencement qui attire du trafic revient au rédacteur SEO. Alors, lequel choisir lorsqu’on souhaite vendre un produit, lui assurer un contenu informatif de qualité et en même temps être bien référencé ? La combinaison de ces trois volontés sonne comme un vrai casse-tête.

 

Heureusement, quelques professionnels ont tout compris et conjuguent ces métiers avec excellence. Oui, il existe des rédacteurs web dotés d’une plume de publiciste et des copywriters formés au SEO. Mais l’écriture digitale n’est qu’aux prémices de cette nouvelle polyvalence et ce combo gagnant commence tout juste à se démocratiser. Ces perles rares sont très convoitées et coûteuses.

 

En attendant de dénicher ce profil inédit si peu répandu, il semble sage de laisser la rédaction aux rédacteurs, le référencement aux rédacteurs SEO et la communication commerciale au copywriter. Puisque chacun excelle dans son domaine, pourquoi vouloir à tout prix les réunir comme un vulgaire shampoing trois-en-un ?

 

4. Les compétences du rédacteur web

 

 

 

La priorité du rédacteur web est de produire des contenus qualitatifs et informatifs destinés à être publiés sur des sites et des blogs afin de générer du trafic. Salarié ou indépendant, cet artisan digital répond aux demandes de ses clients et observe un cahier des charges précis. Il intervient pour tous types de textes pour internet.

 

Articles et pages pour les sites et les blogs, storytelling d’entreprise, newsletters, ebooks, livres blancs, nouvelles, campagnes d’emails, annonces, courriers, billets d’humeur, messages de réseaux sociaux. Mais aussi catalogues commerciaux, fiches produits, comptes rendus, guides, brochures, manuels, conditions générales de vente, mentions légales, contrats, etc.

 

Son rôle est d’alimenter avec régularité sites et blog afin de valoriser une entreprise -ou une marque-, d’améliorer sa réputation et de renforcer son image. Cet artisan du contenu marketing est essentiellement là pour informer, divertir, transmettre, éduquer. La bonne maitrise de son sujet induit un important travail de recherche. Il apporte alors des éléments exhaustifs et justes. Une multitude d’informations fiables et précises, adaptées à une audience ciblée qui cherche des réponses. Le rédacteur web publie avant tout un éclairage et crée de la valeur ajoutée.

 

Certains rédacteurs web sont dotés de connaissances en SEO (rédacteur SEO) pour assurer un bon référencement sur les moteurs de recherche. D’autres savent vendre mieux que personne un produit ou un service (copywriter), mais ces objectifs ne sont pas ceux d’un rédacteur web. C’est ici que se dessinent les différences entre rédacteur web et copywriter.

 

Beaucoup de rédacteurs freelances sont inscrits sur des plateformes telles que 5euros, Malt ou Textbroker. Les revenus n’y sont pas conséquents, mais ces plateformes permettent de se faire connaitre et, pour les moins avertis, de se faire les dents. Chaque mission est notée et les meilleurs rédacteurs sont évidemment les mieux rémunérés.

 

Si vous souhaitez exercer cette profession, sachez qu’aucun diplôme n’est requis. Ce métier est fait pour vous si votre bagage est bien préparé. D’abord, un français irréprochable, une imagination fertile et une personnalité stylistique séduisante s’imposent. Ensuite, vous êtes équipé d’une réelle capacité d’écoute, d’empathie et de l’envie d’écrire.

 

Il y a de la noblesse, dans ce métier-là.

 

5. Les techniques du rédacteur SEO

 

 

 

Toutefois, de nombreux rédacteurs web se spécialisent dans la création de textes optimisés pour le référencement naturel. C’est-à-dire qu’ils sont parfaitement adaptés au web. À l’instar du rédacteur web, le rédacteur SEO (Search Engine Optimization) prend en charge toutes sortes de contenus pour internet. On exige de lui les mêmes compétences rédactionnelles et qualitatives. Le contenu doit être dense et en adéquation avec la politique marketing du client. La différence est que son travail doit être bien positionné, et donc visible sur les moteurs de recherche.

 

Une majorité d’internautes s’arrête à la première page de résultats. D’autres ne survolent que les grands titres et scroll frénétiquement en bas des articles. Dans ce contexte, vous devez tout mettre en œuvre afin d’optimiser vos contenus. L’objectif étant qu’ils soient lus. Mais, pour obtenir un bon référencement, un site doit répondre à des critères techniques et Google en compte plus de deux cents.

 

Si Google comprend votre contenu, il le placera au plus près de ses premiers résultats de recherche. Quand on sait que la première page de résultats génère 90 % de visites, on comprend mieux l’intérêt du SEO. Le rédacteur web SEO est un technicien qui brosse Google dans le sens du poil. Il sait charmer les moteurs de recherches et attirer des clients. Cette double compétence recherchée chez les rédacteurs ne s’improvise pas. Pour déployer cette stratégie génératrice de trafic, une licence SEO est nécessaire.

 

C’est sous le capot du web que se cache son secret le mieux gardé : le fonctionnement de Google. La liste de connaissances techniques du rédacteur SEO est longue et truffée de gros mots. Dans sa boite à outils s’entassent de redoutables armes. On y trouve les balises, les métadonnées, le CSS, le HTML, les maillages interne et externe, la longue traine. Sans oublier le mot clé principal, le secondaire, le cocon sémantique, le champ lexical, les URL, le Pagerank, etc. Je vous avais prévenu, il s’agit d’un langage étrange et fleuri. Le rédacteur SEO s’adapte aux différents CMS (Wix, WordPress…). Il propose également des plannings rédactionnels. Grâce à tous ces outils, ce spécialiste maitrise et respecte les exigences de l’algorithme de Google et s’y adapte comme un caméléon.

 

Force est d’admettre que le rédacteur ou référenceur SEO constitue un profil complet. Il est capable de satisfaire les internautes par son écriture et les moteurs de recherche par son référencement.

 

Il y a de la magie, dans ce métier-là.

 

 

6. La force de frappe du copywriter

 

 

 

Attention de ne pas confondre copyrighting et copywriting. Le premier concerne les droits d’auteur (droit = right, en anglais) ainsi que la propriété intellectuelle, le second l’écriture (écrire = to write, en anglais).

 

D’abord, ce rédacteur web est spécialisé dans le marketing. Le copywriter n’écrit qu’à des fins commerciales. Il incarne la version digitale d’un concepteur-rédacteur. Son rôle est d’attirer les internautes, de les séduire et de les guider avec tact pour les convertir en client. On parle de l’art de convaincre avec des mots. Ses contenus sont exclusivement destinés à déclencher un passage à l’action de la part des lecteurs. S’inscrire sur un site, s’abonner à une newsletter ou mieux… acheter un produit. Ensuite, un bon copywriter est le meilleur vendeur du monde, car il peut toucher un nombre illimité de personnes, partout sur le globe et à tout instant. Ceci à moindres frais, grâce à son talent de rédacteur commercial. En conclusion, il tisse savamment vos éléments textuels sur mesure.

 

Par conséquent, créateur d’émotions par excellence pour séduire et convaincre, il écrit des articles irrésistibles, des storytellings triés sur le volet, des mails accrocheurs. Il trouve les mots justes pour produire des slogans publicitaires envoûtants, des fiches produit alléchantes, des pages de vente rassurantes, annonces, invitations, brochures, etc. Personne ne résiste à la tentation de lire ses contenus et de passer à l’action.

 

Le copywriter réveille avec habileté des points sensibles endormis en nous, comme la nostalgie, la douleur, l’urgence ou la frustration. Il appuie méthodiquement sur ces points dans le but d’amplifier notre envie d’apaisement, grâce à des mots bien choisis. Le succès mondial de nombreuses marques célèbres doit beaucoup à l’impact émotionnel qu’elles véhiculent. « Bonne Maman » nous ramène à notre enfance, « Nike » évoque la vitesse, etc. Oui, ça peut sembler diabolique, mais c’est redoutablement efficace.

 

Sa première mission est de connaitre sur le bout des doigts sa marque, son produit et son client cible -ou persona– (voir mon article « comment créer un persona et quelle est son utilité ? »). Car une campagne commerciale répond toujours à un besoin ou à une problématique et elle s’adresse toujours à un profil de client bien précis. Rien de tel que de connaitre parfaitement sa cible pour viser juste. Puis, fort de ces éléments, ce fin psychologue va construire un puissant concept de communication écrite. Il rédigera ses textes publicitaires et commerciaux en parfaite adéquation avec la demande. Le copywriter manie les mots comme personne et il adapte son langage, son jargon à celui de ses lecteurs.

 

Toutefois, dans cette approche singulière, on pourrait considérer l’absence de contact physique et de dialogue avec le lectorat comme un frein à la connivence et à la confiance. Que nenni ! Les mots du copywriter sont si convaincants qu’ils écrasent littéralement ces difficultés. Ses contenus esthétiques et accrocheurs captent le regard, l’attention et la concentration.

 

De solides connaissances en marketing et en publicité sont appréciées pour exercer, mais ce nouveau métier souffre d’un manque de formation réglementée. La qualité d’un copywriter semble alors difficile à évaluer autrement que sur une période d’essai. Nombre d’entre eux sont autodidactes et ce sont leurs résultats qui attestent de leur professionnalisme. Cet acteur privilégié, spécialiste de la vente, est un profil très recherché par les entreprises qui souhaitent se démarquer de la concurrence. Aie confiance, crois en moi…

 

Il y a de la puissance, dans ce métier-là.

 

 

 

 

Comme vous le voyez, un rédacteur web, un rédacteur SEO et un copywriter ne visent pas les mêmes objectifs. Ils ne répondent pas aux mêmes besoins. Toutefois, le berceau de leurs compétences est le même. D’abord, la maitrise de la langue française et une qualité de travail impeccable. De plus, les prérequis incluent une insatiable curiosité, un soupçon de psychologie et de bienveillance.

 

Maintenant que vous connaissez mieux ces métiers de la rédaction qui alimentent nos écrans, vous n’avez plus d’excuses pour les confondre. Si vous entendez que ces professions sont similaires, vous pouvez rétorquer qu’un rédacteur et un copywriter n’écrivent pas du tout les mêmes contenus. Ils ne poursuivent pas la même finalité. À ceux qui prétendent que ce sont deux métiers différents, répondez qu’ils écrivent tous les deux du contenu digital avec une parfaite connaissance du public qu’ils ciblent. Transmettez l’information autour de vous.

 

Vous l’avez sans doute remarqué, les visiteurs boudent de nombreux sites professionnels et autres blogs. Ces gens de passage s’enfuient, face à des textes mal travaillés ou inachevés. Des internautes qui ne comprennent plus le sens de phrases, infestées de fautes, d’erreurs, d’oublis et de coquilles. Diffusez l’information. Faites savoir qu’un site en mal d’esthétisme et à la lecture inconfortable perd en audience, en trafic et en crédibilité. Partagez !

 

Que vous soyez une entreprise, un freelance ou un particulier, vous avez maintenant toutes les clés pour faire appel à la bonne personne. Le contenu rédactionnel que vous choisirez ne va plus dépendre que de vos objectifs et de vos besoins.

 

Alors, cet article vous a-t-il aidé à y voir plus clair ?

 

4 réponses
  1. Tatiana Soublet dit :

    Enfin un article bien ficelé. Effectivement, tout est dit. J’étais dans la confusion. Merci pour cet éclairage.

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