Un koala sans smartphone est-il un marsupial mort ?
C’est une mauvaise journée. Koalita, une jeune koala en goguette qui vit à Adélaïde, a perdu son portable.
Au fond de sa poche, sous sa réserve de feuilles d’eucalyptus, elle a bien retrouvé les clés de son scooter, sa trousse de maquillage, son papier à rouler et son portefeuille, mais aucune trace de son téléphone. C’est une catastrophe. Il contenait toute sa vie, tous ses numéros, même ses codes de cartes bancaires !
Elle raconte sa mésaventure à son grand-père, avec lequel elle dine chaque samedi, avant d’aller guincher au Tasmania Club. La pauvresse s’emballe dans une logorrhée retentissante en agitant ses petites pattes. Heureusement, Papi trouve toujours une solution, quel que soit le problème.
Alors, le vieux koala fatigué se lève lentement et, sans dire un mot, sort d’un placard une jolie boite en carton. Il la pose sur la table, juste devant Koalita. « Tiens, c’est mon ancien 3310, prends-en soin ma chérie… ». Impatiente de savoir ce qu’elle contient, la petite s’empresse de l’ouvrir et en sort un ancêtre du téléphone, bleu et gris. Elle écarquille de grands yeux ronds. Sur son minois se distinguent, dans une grimace mal dissimulée, l’étonnement et la déception.
Certes, l’appareil accuse quelques heures de vol et il fonctionne parfaitement, car grand-papa est soigneux. Cependant, il ne date pas d’hier. Elle le tourne et le retourne dans tous les sens sans comprendre. Après avoir longuement cherché comment ouvrir le clapet, elle secoue nerveusement l’objet, comme s’il allait en tomber des pièces.
« Mais Papi, c’est juste un téléphone ? Comment je fais pour noter mes rendez-vous ? Et Facebook ?… Bigre, en plus, il ne fait pas de photos ?! ». Perplexe, Koalita est partagée. L’euphorie de posséder un nouvel appareil. Mais aussi le dépit de son rudiment. De surcroît, les moqueries de ses copines. Du bout des griffes, elle appuie frénétiquement sur les boutons du clavier en quête de réponses à ses questions, en vain.
Papi l’observe, l’air amusé, et la taquine affectueusement : « Sinon, est-ce que tu as essayé de le rembobiner avec un stylo ? ».
Ah ah, j’adore votre humour. Cette gazette est géniale, ça fait du bien de rire. Vivement votre prochain article!
Je confirme : les 3310 sont increvables! (j’ai gardé le mien) ;-)
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Quel gentil message, merci ! Oui, notre quotidien est jonché d’exemples similaires. A bientôt de vous lire. Excellente journée à vous !